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Tarnos la Rouge

Les Tarnosiens dans la Première Guerre Mondiale

En 1914, de nombreux Tarnosiens sont mobilisés, parmi eux 121 meurent au combat. Pour ceux restés à la ville, la vie s'organise difficilement. Les mobilisés sont remplacés à l'usine par des femmes, des jeunes ou des travailleurs espagnols. En 1917, un sous-marin allemand tire, du large, des obus sur les Forges, tuant deux hommes et en blessant deux autres. Parallèlement, entre 1914 et 1916, un hôpital temporaire, dirigé par des bonnes sœurs, est installé dans les locaux de l’École des Forges.

1920 : Grève à l'Usine des Forges

En 1920, une importante grève paralyse l'usine pendant 50 jours. Le syndicat ouvrier organise des « soupes populaires » ravitaillées par les métayers du Bas-Adour, solidaires du mouvement ouvrier.

Découvrir l'histoire des Forges de l'Adour

1923 : Une destitution contre la guerre

En 1923, Pierre Dufourcet, maire de la ville, est suspendu par le Préfet suite à l'édification 2 ans plus tôt d'un monument aux morts pacifiste. Ce monument comportait à l'origine des inscriptions peintes en noir sur ses 4 faces dénonçant les causes des guerres et appelant à la paix qui furent effacées par décisions préfectorales.

Découvrir l'histoire de ce monument et de Pierre Dufourcet

1930 : Tarnos en état de siège

En 1930, le mouvement de grève reconduit mobilise la classe ouvrière pendant un mois. L'état de siège est déclaré, Boucau et Tarnos sont occupés par 800 gardes mobiles à cheval. Les maires des deux communes sont révoqués et les militants syndicaux emprisonnés.

1936-1939 : La guerre d'Espagne

Tarnos est concernée au premier chef par la guerre d'Espagne. Plusieurs Tarnosiens rejoignent les Brigades internationales et partent soutenir la jeune République espagnole contre les franquistes et leurs alliés allemands et italiens.

Un épisode marquant se déroule même à Tarnos : le 29 mars 1937, le navire espagnol Mar Caspio qui transportait du charbon du Royaume-Uni à destination des Forges de l'Adour est attaqué au canon et à la mitrailleuse par deux navires franquistes au large de Capbreton.

Pour échapper à cette attaque dans les eaux françaises, le capitaine prend la décision d'échouer le Mar Caspio sur la plage de la Digue. L'attaque se solde par deux marins blessés sans gravité.

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