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Port, aéronautique et sidérurgie

En bannière : à partir d'une photo de Froggle64 photos - Serge Merle.

Accueillant une bonne partie du port de Bayonne, Tarnos a conservé sa tradition industrialo-portuaire tout en diversifiant son économie locale. Les Forges de l'Adour, créées en 1881, ont profondément marqué l'économie de la commune. À leur fermeture, en 1965, un plan de reconversion ambitieux, né des efforts volontaristes de la ville, donne naissance à la zone d'activité industrielle, qui acquiert rapidement une forte influence régionale. Elle héberge aujourd'hui de nombreuses entreprises dynamiques.

Port

Situé à l'embouchure de l'Adour, une bonne partie du Port de Bayonne se trouve sur la commune de Tarnos.

Point stratégique, à égale distance des ports de Bordeaux et de Bilbao, il est classé au 9e rang des ports français, avec un trafic d'environ 2 000 navires pour un tonnage de 3 à 4 millions de tonnes par an.
Bois, ciment, containers, ferrailles et billettes d'acier, hydrocarbures, maïs et souffre sont les produits principaux qui y transitent.

Installé sur 145 ha de terre-pleins et plus de 6 km le long de l'Adour, il déploie ses activités sur 3 km de quais, et génère 800 emplois directs et 3 000 indirects.

Son histoire est liée à celle de l'Adour, fleuve capricieux que Louis de Foix a dompté en 1578, en fixant définitivement l'embouchure. Depuis le 16e siècle, cet estuaire artificiel est l'objet de nombreux travaux dont celui d'un dragage régulier pour éviter l'ensablement  du chenal et de l'embouchure.

A SAVOIR :
La Région aquitaine est gestionnaire de cet espace portuaire (loi de décentralisation d'août 2004 ) depuis le 1er août 2006.
La Chambre de Commerce et d'Industrie de Bayonne-Pays basque en est le concessionnaire.

Aéronautique

L'industrie aéronautique a une place très importante à Tarnos. Safran Helicopter Engines (ancien Turbomeca), leader mondial des moteurs d'hélicoptères, y est implantée depuis 1965.

Reconversion industrielle réussie des employées des anciennes Forges de l'Adour, suite à la fermeture de celles-ci, cette usine s'est d'abord consacrée à la production du moteur Adour destiné à l'avion de combat germano-britannique Jaguar. Parallèlement, le site de Tarnos s'est progressivement spécialisé dans les métiers du support.

Aujourd'hui, Tarnos, avec ses 1 550 salariés, est l'épine dorsale du réseau mondial de support et de services de Safran Helicopter Engines, ainsi que le plus important site de réparation pour les moteurs en service. Il est également le 2e employeur du bassin de vie après le centre hospitalier de la Côte Basque.

Très prochainement, avec son projet Cap 2020 de modernisation de son usine, Safran Helicopter Engines intégrera ici des moyens industriels de dernière génération permettant à ses clients de bénéficier de services de rang mondial.

Reportage de TV-Landes sur le projet CAP 2020

Retrouvez tous les reportages de TV-Landes sur Tarnos ici

Sidérurgie

Même s'il est de moindre ampleur que les anciennes Forges de l'Adour, le cycle de la sidérurgie a repris vie à Tarnos. Deux groupes sidérurgiques sont implantés sur la commune : Celsa France et Beltrame.

L'aciérie électrique de Celsa France (ancien ADA) est spécialisée dans la production de billettes d'aciers à partir de ferrailles de récupération. Les billettes sont ensuite acheminées vers les laminoirs pour y être transformées en produits finis destinés au secteur de la construction. Avec ses 194 salariés, l’aciérie produit entre 720 000 et 800 000 tonnes d'acier par an. Prochainement, elle devrait ouvrir deux laminoirs et créer entre 200 et 250 emplois directs.

Le "laminoir des Landes" envisage aussi la mise en service en janvier 2018 d'un laminoir pour production des tôles d'acier pour les marchés de la charpente métallique, de la construction navale ou encore des tours d'acier pour l'éolien. La création de 95 emplois serait prévue.