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Les maires de Tarnos et de Boucau déportés

Exposition réalisée dans le cadre du 70ème anniversaire de la rafle des Résistants de Boucau et de Tarnos. 2012 – Réalisation Ville de Tarnos. Documents actualisés et complétés en janvier 2016.

Fait peu connu, la répression des militants et des élus communistes a commencé dès l'automne 1938 en France. Or, depuis la création du Parti Communiste en 1920, Tarnos et Boucau sont administrées par des élus communistes souvent issus du milieu ouvrier et syndicaliste des Forges. Les élus des deux communes sont destitués entre le 19 août et le 2 novembre 1939, avant que la presse communiste ne soit interdite (26 août) et le Parti dissout (26 septembre).

Jean-Baptiste Lanusse, Maire de Boucau, Etienne Ladaboure, adjoint, et André Moine, secrétaire du PCF Aquitaine, sont déportés dans le Sud-Algérien.

Joseph Biarrotte, Maire de Tarnos, est quant à lui destitué le 27 octobre, interné au camp de Beauplaisir à Mérignac avant d'être déporté. Survivant, il est de nouveau élu Maire de 1947 à 1971.

En revanche, Charles Durroty, ancien Premier Adjoint et Maire de Tarnos, est arrêté lors des rafles d'octobre 1942. Il décède le 13 février 1945 dans le camp de Sachsenhausen.

Maurice Perse, ancien Maire de Boucau arrêté un peu plus tôt, perd lui aussi la vie dans le camp de Buchenwald.

Nombreux furent les responsables syndicaux locaux, militants communistes ou élus des deux communes qui ont connu le même sort.

 

Charles Durroty, Maire de Tarnos